Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont au cœur du développement des acteurs économiques, qu’ils soient issus du monde des petites et moyennes entreprises ou des plus grandes multinationales. Mais chaque avancée technologique apporte son lot d’avantages et de dommages et Internet ne fait pas exception. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont envahi la vie personnelle des individus, transformé leurs modes de vie, d’obtenir des informations, de penser et de communiquer, de travailler. En même temps, ils façonnent la relation de l’homme au progrès au début du XXIe siècle.
Il y a encore beaucoup de progrès à venir et que nous ne sommes qu’au début d’une ère de communication profondément nouvelle. On sait cependant que chaque avancée technologique apporte son lot de bénéfices et de mal car l’homme qui l’utilise reste lui-même: comme dans tous les domaines, il est l’artisan du meilleur et du pire. Les nouvelles technologies induisent une implosion d’anciennes habitudes et coutumes fondées sur le respect de la vie privée, alors qu’elles engendrent un désir ardent de liberté absolue d’accès aux données de toutes sortes. Les principes de transparence et de gratuité sont, à certains égards, les tyrannies des temps modernes contre l’équilibre précaire, constamment à retrouver. Vous devez pouvoir vous protéger. Les nouvelles technologies induisent une implosion d’anciennes habitudes et coutumes fondées sur le respect de la vie privée, alors qu’elles engendrent un désir ardent de liberté absolue d’accès aux données de toutes
sortes.
Comment ne pas mentionner également que les universitaires ont su s’adapter en créant des cyber-revues et en mettant en ligne des articles consultables partout et par tous. Ce sont désormais des éléments essentiels dans la diffusion des travaux de recherche et, par conséquent, dans la réputation des chercheurs et de leurs universités d’origine. Ce bouleversement de l’accès au savoir ainsi que des méthodes de travail n’affecte certainement pas tous les pays et individus de la planète de la même manière. La fracture numérique est une situation qui ne peut être évitée. Le niveau de vie des pays influe logiquement sur les possibilités d’accès et d’utilisation de l’Internet et d’accès au savoir universel.
Vivre heureux, vivre caché. Ce proverbe semble à des années-lumière des mœurs contemporaines. Être aujourd’hui, c’est être sur le Web, avoir votre suite d ‘ »amis » sur Facebook, le plus célèbre des sites dits « communautaires », y exposer vos photos et raconter votre vie. La société est devenue sans vergogne et les moyens de communication modernes ont accéléré cette impudeur privée qui s’est transformée en impudeur sociale. Ces révélations volontaires, délibérées, revendiquées ont leurs effets pervers parce qu’Internet a de la mémoire; le droit à l’oubli n’est certainement pas son credo.
La communication politique est désormais capturée de front par Internet. Les campagnes électorales présidentielles ont montré que les politiciens, pour ne pas se laisser submerger par ce nouvel outil, ont une obligation vitale de le maîtriser pour en faire un meilleur usage. Certains diront de l’instrumentaliser. À cette exposition volontaire sur Internet avec ses abus qui en découlent, s’ajoute l’instrumentalisation des données personnelles par des opérateurs privés à des fins multiples, généralement illicites et lucratives.